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Le fugitif rattrapé par la Justice

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Le fugitif tyran tchadien actuellement réfugié au Sénégal est entrain de mettre en vente les maisons qu'il a acquises avec l'argent des Tchadiens qu'il a volé lors de sa fuite en décembre 1990. Ce misérable sangsue est actuellement aux aboies. En effet, se sachant traqué et maintenant cerné par la justice, il s'apprête à vendre tous les biens immeubles qu'il a mal acquis. Histoire de se présenter à la barre pour dire qu'il n'a "rien pris du Tchad". 

 

Selon des sources bien informées, ce fuyard a également commencé à retirer les dizaines de milliards qu'il a placés dans des banques aux Bahamas. Qu'est-ce qu'il en fait? Nous avons l'intime conviction qu'il va les enterrer quelque part pour ne pas laisser de traces accablantes à son encontre.

 

En tout cas, ce sinistre pauvre criminel est coincé. Il est entrain de vivre déjà l'enfer ici bas avant d'aller élire domicile pour l'éternité dans la Géhenne. Que Dieu le châtie à vie.

 

Yacine Borgaoui

Dakar

Tom et Timane deviennent des mercenaires du MJE

tomerdimi (1) Timane

Une délégation de ce qui reste du RFC en provenance du Darfour est arrivée fin janvier à Juba, la capitale du Sud-Soudan, pour engager des pourparlers avec le Mouvement pour la Justice et l'Egalité (MJE). La délégation du RFC, composée de trois personnes, est conduite par Abdelkader Fodoul Koyou.

 

Considérée par Tom et Tim comme une « mission secrète », la rencontre entre la délégation du RFC et les membres du MJE porte sur le ralliement des frères Erdimi au mouvement du défunt Khalil Ibrahim aujourd'hui dirigé par son frère, Gibril Ibrahim. En outre, les émissaires du RFC auraient livré à leurs interlocuteurs des informations sensibles et confidentielles relatives à l'assassinat de Khalil Ibrahim, tué fin 2011, en vue de gagner la confiance de leurs hôtes. Les négociations entre les deux parties se poursuivent toujours à l'heure qu'il est à Juba.

 

En 2012, Tom et Timane Erdimi avaient engagé des négociations dans la plus grande discrétion avec Idriss Deby Itno. Ils ont accepté toutes les conditions posées à leur égard et en contrepartie ont souhaité obtenir un porte-feuille ministériel et un poste de Secrétariat d'Etat au sein du nouveau gouvernement. Une promesse allant dans ce sens leur a tout de même été faite. In fine, Idriss Deby Itno n'a pas daigné donner une suite favorable aux sollicitations des Erdimi bien qu'i ait donné au au préalable son accord de principe.

 

Suite à la publication du Décret n° 077/PR/PM/2013 du 25 Janvier 2013 portant nomination des membres du Gouvernement, la déception des Erdimi est arrivée à son comble pour ne pas avoir vu leurs noms y figurer. Du coup, ils n'ont pas trouvé mieux que d'aller au Sud-Soudan pour essayer de sceller une alliance de circonstance avec le MJE pour prétendre user des représailles contre Idriss Deby Itno en guise de vengeance.

 

Tout porte à croire que la descente aux enfers des Erdimi n'est pas prête de déboucher sur un dénouement heureux en dépit des nombreuses tentatives faites ici et là pour rechercher l'introuvable déboucher.

Archives

CE MINISTRE EST SUR LA SCELETTE

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Ce ministre, pensif sur son sort (comme c'est le cas sur la photo), est justement sur le starting-block. En effet, après avoir commis trop de gaffes depuis sa nomination - que beaucoup qualifient de hasardeuse - au Ministère de la Santé, il y a aujourd'hui de nombreuses supputations qui spéculent sur son limogeage prochain.



La rumeur enfle ici à N'Djamena sur le départ de Nahor. Tout porte à croire qu'il n'est pas en mesure d'assumer intellectuellement le rôle de ministre de la Santé publique. Il a été constaté que c'est avec des balbutiements, des tâtonnements et beaucoup d'erreurs qu'il fait mine d'exercer les fonctions pour lesquelles il a été nommé voilà quelques mois.



Selon les observateurs de la scène politique tchadienne de l'intérieur, il va y avoir un remaniement ministériel peu de temps après le congrès du MPS dont les travaux ont commencé aujourd'hui (19 octobre 2012) au palais des congrès du Ministère des Affaires étrangères à N'Djamena. Parmi les ministres qui vont perdre leur porte-feuille, figurerait en tête un certain Nahor Ngawara.

Liens

22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:00

MPS: M. Adrien Beyom est un nouveau Secrétaire général

Par Edouard Takadji - 22/10/2012
Il a été désigné lors du 5ème congrès du Mouvement Patriotique du Salut (MPS)

 

Le Docteur Haroun Kabadi, actuel président de l’Assemblée nationale qui est resté à son poste depuis plus d’un an vient de passer le bâton de commandement à M. Adrien Beyom. Cela s'est passé lors du 5ème congrès du mouvement qui s'est achevé à N’Djaména. Recteur de l’université de Moundou au sud du pays, M. Adrien Beyom n’est pas un inconnu de la sphère politique tchadienne. «Il fait partie des premiers militants du MPS. Il était Baministe et c’est grâce à leur lutte qu’aujourd’hui nous vivons en paix. Ils ont durement lutté pour chasser Hissein Habré du pouvoir en nous amenant la démocratie et la liberté. Il est resté fidèle au parti jusqu’aujourd’hui et sa nomination tombe à un moment important», souligne un militant du MPS qui connait bien le nouveau SG.

 

 
© archives.evenement-bf.net 
Dr. Beyom Malo Adrien, lors de sa soutenance à l'université de Ouagadougou

Enseignant chercheur et professeur de philosophie, M. Adrien Beyom a une lourde mission qui est celle de conduire le parti au pouvoir. «Il a une grande mission à accomplir en unissant tous les militants d’où qu’ils se trouvent. C’est l’heure de la redynamisation du parti et il a la confiance du président fondateur et de tous les militants à parvenir à des résultats escomptés», lance une militante. 

Pourquoi ce 5ème congrès?
C’est sur le thème: «Congrès de la rénovation pour une plus grande efficacité» que ce 5ème congrès s’est déroulé 72 heures durant à N’Djaména. Un cadre indiqué pour des milliers des militants du Mouvement patriotique du Salut venus de toutes les 22 régions du Tchad ainsi que ceux vivant à l’étranger, de débattre de tous les sujets liés à la vie de leur parti. Une occasion qui a permis également de restructurer le Bureau politique national (BPN) mais surtout de désigner un nouveau secrétaire général. Lors de l’ouverture des travaux, le SG sortant, Docteur Haroun Kabadi a souligné que ce 5ème congrès devait être l’occasion d’une évaluation objective et en profondeur de ce qui a été posé en acte afin de dégager les orientations nécessaires en matière de préservation de cette paix retrouvée, en matière de sécurité tout court pour le Tchad. Signalons que cinq délégations des partis au pouvoir dont la Guinée Equatoriale, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Soudan et la Chine étaient au rendez-vous de ce 5ème congrès.

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 00:00

Par RFI

Au Tchad, les travailleurs du secteur public entament ce lundi 22 octobre une grève sèche de trois jours. Ils ont observé une pause d’un mois, à la demande des leaders religieux tchadiens, alors qu’ils étaient en grève depuis la mi-juillet pour réclamer une augmentation des salaires. Au terme du délai, rien n’a été fait et les syndicats ont appelé à durcir le mouvement.

Il y a un mois, les responsables des trois principales religions du Tchad (musulmans, catholiques et protestants) avaient accouru auprès des travailleurs du secteur public, en conflit avec le gouvernement depuis deux mois, pour leur demander de suspendre la grève.

« La situation est électrique et nous vous demandons de surseoir à la grève pour nous permettre d’initier une médiation entre vous et le gouvernement », avaient expliqué les prélats aux syndicalistes. Et ces derniers avaient accepté. Mais au bout trente jours, la situation n’a pas évolué.

« Si vous voyez que la grève reprend, c’est que nos démarches n’ont rien donné », indique désormais l'un des trois leaders religieux à RFI.  Selon l'un des négociateurs, le gouvernement n’a pas donné un écho favorable à leur demande, expliquant que les syndicalistes se sont mis à faire de la politique, et qu'il n’est donc pas question de discuter avec eux.

Pendant ce temps, les leaders de l’Union des syndicats du Tchad poursuivis en justice ont été condamnés. Certains grévistes n’ont pas perçu leurs salaires. D’où la décision de paralyser toute l’administration publique pendant trois jours à partir de ce lundi.


greve
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 19:47

La plus grosse affaire de fausse monnaie du XXe siècle

Hassan Fadoul n'est pas un enfant de choeur. Voilà dix ans qu'il nargue depuis Lomé (Togo) son ancien patron, l'actuel président du Tchad. Idriss Déby et son ancien « conseiller spécial » se connaissent bien : issus de la même tribu des Zaghawas, ils ont combattu et chassé du pouvoir Hissène Habré, promettant « ni or, ni argent, mais la liberté et la démocratie ».


Depuis, le vent a beaucoup soufflé sur le désert tchadien. Si fort, qu'il faillit emporter le régime en juin 1998, au moment où éclata l'affaire des vrais-faux dinars de Bahrein. Résumé des épisodes précédents :

  • Printemps 1998. Une bande hétéroclite d'escrocs africains parvient à faire imprimer une série de billets de 20 dinars (la plus grosse coupure de l'émirat) dans une imprimerie spécialisée, Ciccone Calcographica, en Argentine. Le papier filigrané vient d'Arjo Wiggings, le billet est parfait, à trois détails près.

18 mai 1998. Un Boeing 707 de location belge récupère la série de 7 millions de billets, qui équivaut à une somme de 140 millions de dinars, soit 362 millions de dollars. L'avion, chargé d'une première livraison, se pose à Niamey (Niger) après avoir été intercepté par la chasse nigérienne.

  • Fin mai-début juin 1998. Le pactole est divisé en plusieurs filières d'écoulement, deux autres livraisons ayant pris le chemin de N'Djaména (Tchad), où les caisses de billets sont placées sous surveillance de la garde présidentielle, « dans la chambre même du président Déby », selon Hassan Fadoul.

    D'après l'ancien conseiller spécial, Déby aurait donné son accord pour participer à l'opération : « Nous devions écouler ces billets progressivement », m'expliquait Hassan Fadoul en décembre 2002, « mais ce plan est très vite tombé à l'eau à partir du moment où l'escroquerie a été découverte avec l'arrivée au Bahreïn, en juin 1998, d'une somme beaucoup trop importante de billets de 20 dinars. 


Du 6 au 16 juin 1998. Plusieurs intermédiaires, dont le Marocain Hicham Mandari et un certain Pedro Lazare, écoulent des milliers de coupures à Paris, à Beyrouth, mais aussi en Belgique et en Suisse, dans des bureaux de change. A chaque fois, les coupures passent les contrôles de sécurité.

  • 16 juin 1998. Alertés par le manège des intermédiaires, les policiers de la brigade de recherches et d'investigations financières (Brif) et de l'antigang passent à l'action. Ils arrêtent huit personnes et découvrent sept valises pleine de dinars, d'une valeur faciale de 7,5 millions d'euros.
  • 17 juin 1998. L'Agence monétaire de Bahrein rejette de gros envois de 20 dinars en les déclarant faux. Fin de l'affaire, début de l'histoire.

 


La saga des intermédiaires, chargés des basses oeuvres du régime

Deux hommes vont rapidement apparaître comme les principaux intermédiaires des filières d'écoulement des faux billets : Hassan Fadoul et Hicham Mandari. Deux hommes au profil similaire : proche de l'exécutif, chargés des basses oeuvres de leur régime, rompus aux affaires sensibles et coups tordus des services de renseignements.


Rapidement, alors que les policiers français essaient de confondre les commanditaires de l'opération, ils sont lâchés par leur patron respectif. Le Marocain se réfugie aux Etats-Unis, le Tchadien au Togo où le général Eyadéma tolère sa présence.


A plusieurs reprises, Hassan Fadoul va avoir l'occasion de livrer sa version de l'histoire. A la juge française qui instruit cette affaire, comme aux journalistes souhaitant l'interroger. Ce que j'ai fait en décembre 2002 à Lomé, pour RFI. Fadoul ne cachait pas son amertume d'avoir servi de fusible dans cette affaire. Mais, bien conscient du cynisme de l'exercice du pouvoir, il connaissait aussi les risques de se frotter à sa face obscure.


Un discret procès pour « blanchiment » et « contrefaçon » à Paris

Plus de dix ans après les faits, avec une célérité dont elle a le secret, la justice française s'est enfin penchée sur cette affaire. En novembre 2009, huit personnes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour « blanchiment » et « contrefaçon » . Un rendez-vous qu'Hassan Fadoul n'a pu honorer, faute d'obtenir un visa des autorités françaises et de pouvoir s'offrir les services d'un avocat.

Contre l'ancien conseiller spécial, le procureur a requis la peine maximale de cinq ans de prison. Dans la foulée, en décembre, le président Déby a rencontré son homologue togolais à l'occasion d'un forum sur le droit des affaires. La discussion a-t-elle scellé son sort ?


En tout cas, le chef des services de renseignements tchadiens s'est très vite rendu au Togo, où Fadoul a été interpellé le 29 décembre et placé au secret à Kara, ville du nord du pays. Officiellement, le pouvoir lui reproche d'avoir outrepassé ses devoirs de réfugié… Et l'accuse de fournir des armes à la rebéllion tchadienne.


Les proches d'Hassan Fadoul redoutent le pire. A l'été 2004, Hicham Mandari a terminé dans un parking de Marbella (Espagne) avec une balle dans la tête. Une exécution de professionnels, dont la justice n'a jamais retrouvé la trace.

Par David Servenay

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